lundi 18 avril 2016

Royal de Montréal - Analyse du Royal 16-17 avril

La troisième semaine de l'AUDL se termine avec une note positive pour le Royal de Montréal avec une fiche de 1-1, mais surtout une maigre défaite par 2 points contre NY qui permettra au Royal de prendre leur revanche lorsque NY se présentera à Montréal le dimanche 15 mai. 

Royal de Montréal (1-1) 25 contre Phoenix de Philadelphie (0-1) 17



La fin de semaine débutait en Pennsylvanie avec un affrontement contre le Phoenix, l'équipe de l'Est la plus discrète en cette saison morte. Avec seulement 8 joueurs qui revenaient de l'édition précédente et la perte de plusieurs joueurs de talent, le Royal n'a fait qu'une bouchée de leurs rivaux et a eu la chance de se préparer pour son match du lendemain. C'était l'occasion idéale de pratiquer des bases, de permettre à des joueurs d'y aller de leur première course en tant que professionnel et de voir aussi à l'oeuvre cette édition 2016 plus jeune et plus athlétique.

La victoire de 25-17 confirme donc que Philadelphie terminera dernier de l'Est, car je vous rappelle que le Phoenix avait toutes les raisons de créer une surprise : le Royal devait parcourir 8 heures de trajet, jouer sur gazon naturel pour la première fois, premier match pour certains éléments, etc. De ce fait, on ne peut tirer aucune conclusion de la performance du Royal, outre le fait que de féliciter Guylaine Girard pour son premier triomphe à titre d'entraineur-chef.

Royal de Montréal (1-1) 19 contre Empire de New York (2-0) 21



Si le match du samedi était platonique, le match du dimanche était attendu par plusieurs. C'était la chance pour le Royal de non seulement prendre sa revanche sur leur élimination de 2015, mais de remporter pour la première fois un match à NY en plus d'envoyer un message clair que le Royal se battra pour une place en série.

Le match a bien débuté pour nos aiglons avec une première poussée offensive réussie. C'est souvent les plus stressantes puisqu'on veut mettre la pression sur l'adversaire et démontrer que le match de la veille ou encore les kilomètres parcourus ne nous affectent pas. La défensive a par contre été incapable de répliquer, et il n'en fallait pas plus pour NY pour prendre les devants et ne plus jamais regarder en arrière. Car même si le match s'est terminé par deux maigres points (résultats plus qu'important pour le Royal), Montréal s'est fait dominé sur le plan offensif. Après avoir fait 1-1, l'Empire a brisé 2 fois de suite la ligne offensive (qui a été 1 en 6 en début de rencontre) pour prendre les devants 3-1. Au troisième quart, NY a même pris les devants par 6 points avant de voir le Royal tenter une poussée mais en vain.

Si on pousse l'analyse

Du positif, il y en a. Les performances individuelles de Antoine Lepagnol (9Buts,7Aides), David Ferraro (3b,3a,3Défensive), Antoine Genest (4a) et même la recrue André Arsenault (30PointsJoués) sont très prometteurs pour le restant de la saison et nous laissent très optimiste de voir le Royal vaincre pour la première fois cette année les Outlaws d'Ottawa qui eux ne se sont pas améliorés aussi significativement. De plus, la défaite par 2 points permet au Royal d'avoir un faible écart à combler lorsque NY viendra à Montréal. Dans le cas d'une égalité en fin de saison, la différence de points aura un impact majeur sur le classement, car si Montréal et NY remporte leurs matchs contre Ottawa, la différence se jouera entre les résultats entre NY et Montréal, et Montréal a les outils pour remporter son prochain match contre l'Empire par trois points.

Mais soyons tout de même réaliste, l'Empire a été supérieur avec notamment un excellent pourcentage offensif. Contrairement à l'an dernier, NY a une offensive plus structurée et plus confiante avec le disque. En deux matchs, ils ont seulement eu deux séquences offensives avec plusieurs bris. Contre Ottawa, n'eut été de leur baisse de régime au 4e quart avec 3 bris de suite, NY n'a eu aucun autre bris! Cela illustre tout à fait leur constance. 

Du côté du Royal, la pression du succès offensif repose sur les épaules des receveurs, comme le prouve la maigre récolte d'une seule passe décisive de la part des trois handlers offensifs (Nicolas Brochu, Raynald Nemours et Olivier St-Denis). Cette stratégie quoique très intéressante met plus de poids sur la discipline des receveurs lorsque ses derniers auront le disque et le Royal ne pourra vaincre les grandes équipes avec des pourcentages de lancers aussi faibles (Yoland Cabot 18/22, Francis Vallée 15/17, Kevin Quinlan 12/14 et Olivier St-Denis 9/11).

À venir

Avec cette défaite, le Royal se retrouve 4e dans l'Est et patientera deux semaines avant de retrouver ses partisans pour un match d'ouverture attendu. Leur adversaire, le Breeze de Washington, affrontera au cours des deux prochaines semaines 2 fois le Rush de Toronto, et on pourra alors mieux juger les forces respectives de ses deux équipes, mais je dois avouer que le Breeze semble une équipe déjà unie et bien balancée sur qui la victoire repose sur l'équipe et non des individus.

N.B. L'analyse qui vous est présentée ci-dessus a été faite à partir des statistiques du Royal via l'application, facebook et de twitter. Prenez note que je n'ai pas accès aux matchs et à leur rediffusion.