samedi 30 juillet 2016

Une stratégie qui paye malgré un échec mental

La semaine dernière, c'était les finales d'association dans l'AUDL. Dans l'Est, le Rush de Toronto s'est imposé 23-21 en prolongation face au Breeze de Washington. Dans ce match rempli de rebondissements, la dernière minute du temps règlementaire fut mémorable alors que le Rush menait par 2 points avec 31 secondes à faire. Mais comment le Breeze a-t-il réussi son coup pour revenir dans le match?

Résumé de la dernière minute 

Avec 60 secondes à faire, le Rush contrôlait le disque et menait par un point. Ils ont été patients, fait plusieurs dump and swing et ils ont même compté avec 31 secondes à faire. Un point chanceux vous me direz? Oui. Car la passe était plutôt un lancer de désespoir afin d'éviter un stall et Thompson McKnight dans la zone de but n'est vraiment pas une cible de choix. Malgré tout, le Rush compte. Menant maintenant par 2 points, le Breeze se doit de compter rapidement, et ça presse. Dès la réception du pull, Washington lance une bombe dans la zone de but et réduit l'écart à un point. C'est alors que le Breeze utilise une stratégie que j'adore : les joueurs déposent le disque au sol dans le coin et attendent l'arrivée du Rush afin de leur mettre de la pression. Quelques passes plus tard, le Breeze obtient le turn et compte avec aucun temps au tableau. 


Ma question est simple : comment une équipe championne fait pour perdre le contrôle d'un match en 60 secondes?

Une série d'erreurs digne d'une division qui n'a pas sa place au sommet

Tout d'abord, le Rush a fait sa première erreur lorsqu'il a marqué son point avec 31 secondes à faire. On peut voir que les joueurs du Rush sont sans émotion, qu'ils prennent la victoire pour acquise et que ce n'est qu'une formalité afin que ces derniers obtiennent leur billet pour Madison. Ce n'est pas sans rappeler les bévues de Team Canada (majoritairement des joueurs du Rush) qui a perdu le match pour la médaille de bronze d'une façon lamentable.

Au même moment, le Breeze a eu un déclic : c'est notre dernière chance!

Je ne comprends pas encore comment une équipe championne comme le Rush a fait pour permettre au Breeze de compter le point suivant avec une seule longue passe. Lorsqu'on regarde la séquence, le Rush a fait du homme à homme sans même forcer le Breeze à lancer de courtes passes. Le joueur du Breeze à tout simplement couru dans le fond plus rapidement que son adversaire et voilà que le score était maintenant de 19-18. À ce moment, je me demande ce que l'entraîneur Scott Hasties du Rush se disait : j'aurais dû opter pour une zone? Protéger le fond à deux joueurs auraient probablement été une bonne idée?

À ce moment, l'entraîneur du Breeze appelle sa prochaine ligne et sa stratégie : il déposera le disque au sol près de sa zone de but afin d'aller chercher un turnover. Plusieurs diront que ce fut une stratégie payante et brillante, et je serai à moitié d'accord avec vous. Brillante, oui. Le Breeze avait besoin d'un revirement rapide. En déposant le disque ainsi, tu joues le tout pour le tout : 1- l'autre équipe fait le point avec une passe ou 2- tu fais une défensive et tu as tout le terrain à remonter.

Or, la stratégie n'a pas payée car les joueurs du Breeze ont "dormi sur la switch". Lorsque le Rush est arrivé au disque, ils ont rapidement ET facilement sortie de la ligne avec un dump. Jamais une équipe comme le Breeze en quête d'un revirement aurait dû permettre au lanceur du Rush de sortir de la ligne à l'aide d'un simple bris. En forçant le joueur de Toronto à lancer vers l'avant (avec une marque "push" par exemple), le Breeze aurait pu remettre la main sur le disque, mais ce ne fut pas ainsi. Honnêtement, en réussissant à s'en sortir, j'étais convaincu que l'issu du match était sellé.

Mais voilà que le Rush commet une erreur monumentale : il demeure sur la ligne et en plus, la majorité des joueurs sont loins dans la zone de but plutôt que bien disposé sur le terrain afin d'être une cible facile. En désespoir de cause, le Breeze fait une double marque et obtient le revirement.

Après le temps d'arrêt, on constate qu'encore une fois, les joueurs du Rush ne sont pas bien disposés pour faire une défensive dans la zone de but (seule option pour le Breeze), et l'égalité est créée. Honnêtement, je n'en reviens pas encore.

Le Rush gagnera finalement ce match, et méritera son billet pour les séries à Madison. 

Le hic c'est que le Rush est dépassé par les stratégies de ses adversaires. En ne jouant que du homme à homme à chaque match et en jouant toujours en split ou encore en faisant des bris lors d'un revirement défensif, le Rush de Toronto est l'équipe la plus facile à analyser. L'AUDL met beaucoup d'effort afin que les vidéos des matchs soient de plus en plus diffusés et partagés entre les équipes et on remarque que l'écart entre les équipes stratèges et celles de talent se rétrécissent. 

Prévision pour la fin de semaine de Championnat

Lors de la fin de semaine de championnat, je peux vous garantir que Toronto ne la trouvera pas drôle. Une défaite par au moins 5 points est à prévoir et si tel était le cas, on pourrait se demander si l'association de l'Est n'est pas la plus faible de la ligue.

Concernant les autres résultats, je souhaite une finale Madisson vs Dallas, et je prédis Madisson. Il serait temps qu'il gagne!

jeudi 5 mai 2016

Le Royal : une opportunité à saisir

Mea culpa: j'ai écrit qu'Ottawa n'aurait pas l'apport de leurs meilleurs joueurs. Par contre, ceux-ci sont au match et il mène présentement 9-5 contre le Royal. Chapeau à eux s'ils ont préféré les Outlaws à Team Canada.

Dans l'AUDL, le classement des équipes peut changer très rapidement, probablement encore plus rapidement que tous les autres sports confondus. Parlez-en aux Cascades de Seattle qui se retrouvaient la semaine dernière bon dernier et qui après une fin de semaine parfaite (2-0) contre L-A et San Diego se retrouvent maintenant bon deuxième. Il faut dire que leur fiche de 3-3 implique qu'ils sont presque à la mi-saison et se battront pour l'avantage du terrain (2e place) alors que la maigre fiche de 1-1 des Riptides de Vancouver ne donne pas beaucoup d'indices sur la puissance de cette formation! Mais bon. La ligue n'est pas encore parfaite et des situations comme celle-ci se retrouvent aux quatre coins des divisions. 


Analyse du Royal 1-2 (18) contre le Breeze 2-1 (26)

Félix-Antoine Daigle est le meneur chez les lanceurs du Royal avec 1b-4p en 3 rencontres.

Le Royal a joué son premier match à domicile ce dimanche, et malheureusement, la météo et le disque n'étaient pas du côté montréalais. D'un point de vue analyse, je crois qu'il n'y a pas grand chose à tirer des statistiques outre la performance remarquable des deux américains du Royal (Ferraro et Quinlan) et le fait qu'après trois rencontres, les handlers du Royal font piètre figure. 

Sur une possibilitté de 124 points (le Royal a marqué 62 fois en trois matchs et pour chaque but il y a généralement une passe asssociée donc 124 points possibles), la somme de points par tous les handlers du Royal s'élève à 12. 12, sur une possibilité de 124! 12 SUR 124!!! Toute cette pression est reléguée aux receveurs qui eux ont 112 points sur 124. Selon moi, la définition d'un handler est de contrôler le jeu, de le faire avancer et de faire de bonnes passes qui semblent simples. Les statistiques présentement me font plus penser que les lanceurs du Royal ressemblent à Alexander Ovechkin qui a seulement 1 passe en 3 parties contre Pittsburgh mais une douzaine de mise en échec : il(s) se trompe(nt) de mission!

Mais ne mettons pas toute la faute sur leurs épaules. N'oublions pas que nous sommes en début de saison et que des erreurs peuvent survenir. Souhaitons par contre que des dégelés de 7-1 pour commencer un match ne se répètent plus, surtout pour les partisans. Je dois par contre donner crédit à ce fan, Étienne Blanchette, qui a tout à fait raison pour expliquer un lent rendement du Royal : 10 minutes à attendre dans les autos commanditées, ce sont 10 minutes de moins pour te préparer mentalement pour le match, 10 minutes où le Breeze en a profité pour demeurer ensemble. Bref, 10 minutes, c'est presque tout le premier quart! 

L'idée ici n'est pas de trouver des excuses pour l'équipe, mais sachez que comme le capitaine Bariteau a dit, une saison est faite de plusieurs matchs, et le bouton panique n'a pas à être pesé après une seule défaite. Deux victoires en fin de semaine et nous pouvons déjà rêver aux séries! Ceci étant dit, je dois lever mon chapeau aux partisans et à l'organisation. Selon Jonathan "Goose" Helton #00, il a été ''impressionné par tous les éléments entourant le match d'ouverture et ce même s'il en avait entendu parlé''. Bravo aux organisateurs!


Une fin de semaine de victoires

Le Royal a l'occasion de revenir 2-0 de leur fin de semaine, et ce plus que jamais. Comme mentionné en début de chronique, le calendrier de l'AUDL n'est pas parfait et certaines équipes écopent plus que d'autres. En fin de semaine, le Royal affrontera Ottawa vendredi soir et Toronto samedi. Ces deux équipes auront plusieurs éléments manquants puisqu'un tournoi en Colombie pour une préparation aux championnats du monde occupera pas moins de 14 joueurs du Rush (Toronto) et 3 des meilleurs joueurs des Outlaws (Loiseau, Alexander (Derek) et Ouchterlony). C'est donc une occasion en or pour le Royal de prendre le contrôle de sa fiche de 1 victoire et deux défaites.

Le seul hic dans tout ça...

Pendant que Montréal améliora sa fiche, NY aura également la possibilité d'aller chercher une victoire contre le Breeze qui sera également affaibli par plusieurs départs (pour la Colombie) dont l'entraineur de l'équipe. Une victoire de NY éloigne le Royal d'une place en série car NY est clairement l'équipe #3 de la division. Croisons-nous les doigts pour que la profondeur du Breeze l'emporte!

Le respect des partisans



Vendredi soir ce sera au tour d'Ottawa (0-3) d'avoir son match inaugural dans le magnifique stade de football du Rouge et Noir d'Ottawa. Après des défaites contre NY, Washington et Toronto, gageons qu'Ottawa aura hâte d'affronter le Royal, équipe qu'ils ont vaincu 3 fois en autant de rencontres en 2015. Le problème pour Ottawa, c'est que son match d'ouverture se fera en l'absence de trois piliers offensifs (mentionné en haut de chronique). Ces derniers, si je ne m'abuse, ont opté pour la Colombie et Team Canada plutôt que d'être auprès de leurs coéquipiers pour un match de TRÈS grande importance pour la concession. Effectivement, une défaite et les séries sont (presque) à oublier pour les Outlaws. Ce qui me met donc dans la peau des partisans des Outlaws. Ce vendredi soir, ce sont eux qui seront les plus grands perdants dans l'éventualité où le Royal l'emporte. Ce sont eux qui paieront pour aller voir un match de leur équipe favorite sans toutefois avoir la chance de voir leurs joueurs élites. 

Combien de temps les partisans à travers la ligue accepteront ce genre d'action? Combien de temps les partisans accepteront que le statu quo soit la réponse à toutes les interrogations quand vient le temps de performance?

Dans le sport professionnel, les directeurs généraux ont la pression de performer. Cette pression est très visible dans le sport à Montréal, parler-en au canadien ou aux alouettes. Michel Therrien garde son poste avec raison, car les performances désolantes de son équipe son étroitement lié aux grands nombres de blessures ; le statu quo jusqu'à l'an prochain. Dan Hawkins et Tom Higgins ont perdu leur poste avec les alouettes car ils avaient sous la main une équipe meilleure que ne l'affichait leur rendement; à voir en 2016. Ces décisions (statu quo ou changements), elles ont pour objectif de démontrer aux partisans que les dirigeants de l'équipe n'acceptent pas les défaites, qu'ils ont ajuster leur vision et objectifs, et que maintenant il débute un nouveau plan afin de performer. Ces décisions sont pour les partisans des explications et rapprochent les fans au club : exemple les partisans des Leafs de Toronto avec Babcock comme entraineur et maintenant Austin Matthews! 
 
Bref, au courant de la saison, il sera intéressant de voir ce que les dirigeants des Outlaws, de Philadelphie, etc. feront (avec aucune victoire si la tendance se maintient) et même ce que les dirigeants (joueurs/entraineurs/proprios) du Royal feront dans l'éventualité où d'autres 7-1 surviendrait... mais comme mentionné, nous sommes loin de la panique!

Le Québec est-il reconnu?

Lors de mon passage à Montréal à titre d'entraineur, un objectif caché était de prouver une bonne fois que le Québec avait sa place parmi l'élite. C'est pour ça que lors de la première année, la défaite contre Washington avait fait mal. C'est aussi pour cette raison que la présence en série en 2015 était importante, et c'est pour ça que vaincre Toronto (2 fois) était important. Malgré tout, je constate en 2016 que le Royal et ses joueurs ne sont pas plus respectés que ça. Une petite preuve : Toronto, qui représentera Team Canada aux championnats du monde en 2016, n'a pas retenu un seul québécois parmi leur élite, et ce malgré nos victoires contre eux. Ni Antoine Genest, ni Yoland Cabot et ni les autres n'ont été retenu pour le processus final. C'est un manque de respect et Ultimate Canada devrait se réveiller. Gageons que l'or échappera encore une fois au Canada face aux américains qui eux ont nommé des joueurs de tous les coins. Samedi au stade, c'est le temps pour le Royal d'envoyer un message clair au club B de Toronto que Montréal a une bonne équipe et de la profondeur. 

Sur ce, le Royal vaincra Ottawa par +5 et remportera son match contre Toronto +4. 
Je tiens également à remercier Gaetan Dussault pour ses photos. Pour plus de photos du Royal, n'hésitez pas à aller voir sa page : https://www.facebook.com/GaetanDussaultPhoto/

Bonne fin de semaine!


lundi 18 avril 2016

Royal de Montréal - Analyse du Royal 16-17 avril

La troisième semaine de l'AUDL se termine avec une note positive pour le Royal de Montréal avec une fiche de 1-1, mais surtout une maigre défaite par 2 points contre NY qui permettra au Royal de prendre leur revanche lorsque NY se présentera à Montréal le dimanche 15 mai. 

Royal de Montréal (1-1) 25 contre Phoenix de Philadelphie (0-1) 17



La fin de semaine débutait en Pennsylvanie avec un affrontement contre le Phoenix, l'équipe de l'Est la plus discrète en cette saison morte. Avec seulement 8 joueurs qui revenaient de l'édition précédente et la perte de plusieurs joueurs de talent, le Royal n'a fait qu'une bouchée de leurs rivaux et a eu la chance de se préparer pour son match du lendemain. C'était l'occasion idéale de pratiquer des bases, de permettre à des joueurs d'y aller de leur première course en tant que professionnel et de voir aussi à l'oeuvre cette édition 2016 plus jeune et plus athlétique.

La victoire de 25-17 confirme donc que Philadelphie terminera dernier de l'Est, car je vous rappelle que le Phoenix avait toutes les raisons de créer une surprise : le Royal devait parcourir 8 heures de trajet, jouer sur gazon naturel pour la première fois, premier match pour certains éléments, etc. De ce fait, on ne peut tirer aucune conclusion de la performance du Royal, outre le fait que de féliciter Guylaine Girard pour son premier triomphe à titre d'entraineur-chef.

Royal de Montréal (1-1) 19 contre Empire de New York (2-0) 21



Si le match du samedi était platonique, le match du dimanche était attendu par plusieurs. C'était la chance pour le Royal de non seulement prendre sa revanche sur leur élimination de 2015, mais de remporter pour la première fois un match à NY en plus d'envoyer un message clair que le Royal se battra pour une place en série.

Le match a bien débuté pour nos aiglons avec une première poussée offensive réussie. C'est souvent les plus stressantes puisqu'on veut mettre la pression sur l'adversaire et démontrer que le match de la veille ou encore les kilomètres parcourus ne nous affectent pas. La défensive a par contre été incapable de répliquer, et il n'en fallait pas plus pour NY pour prendre les devants et ne plus jamais regarder en arrière. Car même si le match s'est terminé par deux maigres points (résultats plus qu'important pour le Royal), Montréal s'est fait dominé sur le plan offensif. Après avoir fait 1-1, l'Empire a brisé 2 fois de suite la ligne offensive (qui a été 1 en 6 en début de rencontre) pour prendre les devants 3-1. Au troisième quart, NY a même pris les devants par 6 points avant de voir le Royal tenter une poussée mais en vain.

Si on pousse l'analyse

Du positif, il y en a. Les performances individuelles de Antoine Lepagnol (9Buts,7Aides), David Ferraro (3b,3a,3Défensive), Antoine Genest (4a) et même la recrue André Arsenault (30PointsJoués) sont très prometteurs pour le restant de la saison et nous laissent très optimiste de voir le Royal vaincre pour la première fois cette année les Outlaws d'Ottawa qui eux ne se sont pas améliorés aussi significativement. De plus, la défaite par 2 points permet au Royal d'avoir un faible écart à combler lorsque NY viendra à Montréal. Dans le cas d'une égalité en fin de saison, la différence de points aura un impact majeur sur le classement, car si Montréal et NY remporte leurs matchs contre Ottawa, la différence se jouera entre les résultats entre NY et Montréal, et Montréal a les outils pour remporter son prochain match contre l'Empire par trois points.

Mais soyons tout de même réaliste, l'Empire a été supérieur avec notamment un excellent pourcentage offensif. Contrairement à l'an dernier, NY a une offensive plus structurée et plus confiante avec le disque. En deux matchs, ils ont seulement eu deux séquences offensives avec plusieurs bris. Contre Ottawa, n'eut été de leur baisse de régime au 4e quart avec 3 bris de suite, NY n'a eu aucun autre bris! Cela illustre tout à fait leur constance. 

Du côté du Royal, la pression du succès offensif repose sur les épaules des receveurs, comme le prouve la maigre récolte d'une seule passe décisive de la part des trois handlers offensifs (Nicolas Brochu, Raynald Nemours et Olivier St-Denis). Cette stratégie quoique très intéressante met plus de poids sur la discipline des receveurs lorsque ses derniers auront le disque et le Royal ne pourra vaincre les grandes équipes avec des pourcentages de lancers aussi faibles (Yoland Cabot 18/22, Francis Vallée 15/17, Kevin Quinlan 12/14 et Olivier St-Denis 9/11).

À venir

Avec cette défaite, le Royal se retrouve 4e dans l'Est et patientera deux semaines avant de retrouver ses partisans pour un match d'ouverture attendu. Leur adversaire, le Breeze de Washington, affrontera au cours des deux prochaines semaines 2 fois le Rush de Toronto, et on pourra alors mieux juger les forces respectives de ses deux équipes, mais je dois avouer que le Breeze semble une équipe déjà unie et bien balancée sur qui la victoire repose sur l'équipe et non des individus.

N.B. L'analyse qui vous est présentée ci-dessus a été faite à partir des statistiques du Royal via l'application, facebook et de twitter. Prenez note que je n'ai pas accès aux matchs et à leur rediffusion.

lundi 29 février 2016

AUDL : Le nouveau visage de la division Est



Les grandes lignes

N.B. Rochester (2013-2015) n'a pas été pris en compte dans ce résumé, puisqu'il n'existe plus.

La division Est de l'AUDL, depuis sa refonte en 2013, évolue au même rythme que les autres divisions : c'est toujours la même équipe qui termine premier (Toronto - Est, Madison - Centre et San José - Ouest), il y a très peu de parité (Philadelphie terminera encore dernier pour une 3ème année consécutive) et si on enlève Montréal de l'équation, aucune des autres équipes n'est réellement capable de créer une surprise lorsque vient le temps d'un affrontement (Philadelphie n'a pas remporté de match en 2 ans, Ottawa a remporté ses matchs contre Philadelphie et Montréal seulement, Washington a remporté ses matchs contre Ottawa et Philadelphie en 2016 seulement...). 

Cette année par contre, comme dans toutes les divisions exceptées le centre, les équipes championnes seront soumises à de véritables stress. Dans l'Est, l'arrivée de grands joueurs à Washington changera le visage de cette équipe. Les matchs du DC Breeze contre Montréal, New York et Toronto risquent d'être très excitants.

En 2016, Montréal a le choix : tenter de faire les séries pour une deuxième année consécutive ou bâtir pour les prochaines années. Si on tente de faire les séries, tous les efforts devront être mis sur les affrontements entre Ottawa et New York, pressentis comme les positions 3 et 5 au classement de l'Est selon mes prévisions. Si le Royal opte pour la reconstruction, il pourra utiliser l'année 2016 comme une année de tremplin avec les jeunes afin d'imposer un système de jeu basé sur les forces du Québec, instaurer une chimie avec des joueurs de partout et qui sait devenir attirant pour les agents libres de l'extérieur. Pour Ottawa et Philadelphie, souhaitons simplement que les fans ne les abandonnent pas et que la qualité du spectacle qu'ils offriront sera compétitif.

Tout comme en 2014, la saison qui s'amorcera en avril comptera seulement 6 équipes dans l'Est (7 en 2015). Le résultat est que presque toutes les équipes s'affronteront 3 fois. Pour connaitre les différents enjeux de ce changement, je vous invite à lire mon dernier billet sur le calendrier 2016.

Ceci étant dit, regardons ensemble les équipes de l'Est.

Toronto Rush



Nouveaux joueurs marquants : Mark Lloyd (revient d'une blessure)
Départs marquants: Anatoly Vasiliev
Rendement 2015 : 1er dans l'Est, fiche de 13-1, élimination en demi-finale contre San José.
Prévision 2016 : 12-2, 1er de l'Est
Impact du calendrier : Avec 3 matchs contre Washington dont 2 à l'étranger, je ne serais pas surpris de voir quelques défaites au compteur du Rush. À noter la fin de semaine du 4 et 5 juin contre Washington et NY à l'extérieur... Danger!

Le Rush de Toronto sont les favoris dans l'Est depuis leurs débuts. D'ailleurs, ils n'ont perdu que 2 matchs depuis leur existence contre les équipes de l'Est, et les deux défaites sont l'oeuvre du Royal de Montréal. 

L'an dernier, la perte de Mark Lloyd a fait très mal. Cette équipe a une offensive qui dépend presqu'exclusivement de talents : si leurs joueurs sur le terrain sont plus talentueux que leur adversaire, ils gagneront. La perte du leader défensif Anatoly Vasiliev risque de ralentir la défensive torontoise, reste à savoir qui prendra sa place. Si Adrian Yearwood revient en forme, il serait un bon candidat. Il y a beaucoup de talents dans les jeunes recrus de 2015. Le #27 devrait être à surveiller et je suis convaincu qu'il peut prendre la place de Vasiliev et se malgré son jeune âge.

Avec la récente victoire des juniors de Toronto contre l'Ouest plus la première victoire de GOAT (Toronto) aux championnats canadiens en 2015 contre Vancouver, je peux vous assurer que du talent dans la métropole canadienne, il y en a. 

En 2014 et 2015, l'Empire de New York a presque surpris le Rush à domicile, comme quoi Toronto n'aime pas les longs voyages et ils démarrent lentement leur match. Il semble toutefois très difficile pour les équipes de l'Est de profiter de bons débuts de match, comme si plus le match avance et plus on craind la défaite. 

En 2016, le Rush prendra encore le contrôle de la division. Tout comme les 2 dernières années, il risque de ne pas être en mesure de compléter une saison parfaite. Avec le renforcement de Washington, je crois que Toronto perdra un match à Washington, mais remportera ses matchs à la maison. 

L'Empire de New York



Nouveaux joueurs marquants : Chris Kocher, Sean Keegan
Départs marquants : Jack Marsh
Rendement 2015 : 2e dans l'Est, fiche de 11-3, élimination en finale de division à Toronto.
Prévision 2016 : 9-5, 3e de l'Est
Impact du calendrier : Grand gagnant du calendrier, ils auront seulement 2 voyages en sol canadien avec un seul affrontement à Montréal et un seul à Ottawa.

Plus les années passes, moins sa change pour l'Empire. Avec le même entraineur et le même noyau de joueurs depuis leurs débuts, l'Empire risque de délaisser sa position de 2e favori pour la première fois depuis leur existence. 

Le retour probable des frères Drost est une très bonne nouvelle, et nous sommes toujours dans l'attente à savoir si le capitaine Isaiah Bryant sera à son poste. Isaiah est très important pour cette équipe, lui qui joue majoritairement en défensive mais qui excelle sous pression lorsque vient le temps d'aider l'offensive. La perte de Jack Marsh donnera plus de rôle à certains joueurs plus unidimensionnel comme le Matthew Stevens. Bien qu'il a été incroyable lors du match des séries éliminatoire contre Montréal, Billy Katz #22 aura de la difficulté à diriger cette équipe qui aura grandement besoin de punch offensif. Les jeunes joueurs de l'organisation encore une fois unidimensionnel n'aideront pas la cause de l'équipe à remporter des matchs contre des adversaires qui ont eu du renfort via le "marché" des joueurs autonomes.

Mais stabilité mène aussi bien souvent à la victoire, car ce même groupe de joueurs est celui qui souhaite ardemment vaincre Toronto, combattre contre Washington et une fois de plus prouver sa suprématie contre Montréal, Ottawa et Philadelphie (fiche de 12-1 en deux saisons).

En 2016, l'Empire devra se concentrer pour la première fois sur les équipes dans leur rétroviseur s'il souhaite participer aux festivités éliminatoires.

Le Royal de Montréal



Nouveaux joueurs marquants: David Ferraro, Kevin Quinlan, Francis Vallée, Félix Marçeau
Départs marquants: Nathan Dandurand, Gustavo Castano, Kevin Guillemette
Rendement 2015 : 3e dans l'Est, fiche de 9-5, élimination en demi-finale de division contre New York
Prévision 2016 : 5-9, 4e dans l'Est
Impact du calendrier : Beaucoup de pression pour premier match contre NY dès le début de saison.

Suite à leur première participation aux séries en 2015, le Royal aura beaucoup de difficultés à reproduire ses exploits. Avec le changement d'entraîneur, l'arrivée de plusieurs jeunes joueurs (excellent pour le futur), l'ouverture du calendrier face aux joueurs américains, le départ de Rochester et les acquisitions faites par Washington, le Royal a toutes les bonnes raisons pour faire de son année 2016 une année de reconstruction.

Il sera intéressant de voir ce que le trio d'entraîneurs formé de deux femmes et un joueur-entraineur (un trio innovateur dans l'AUDL) proposera comme structure et de voir si le Royal aura appris de ses erreurs de 2015 et augmentera son niveau de discipline. L'offensive 2015 avait été incroyable en début de saison avec du jeu rapide et avant-gardiste, mais un ralentissement en milieu de parcours attribuable à l'évolution des stratégies des adversaires pourrait semer des doutes si le Royal devait mal débuter ses matchs. La défensive quant à elle devra rehausser sa vision sur le jeu, car n'étant plus les favoris, le Royal se devra de créer des choses. 

Pour la première fois, le Royal aura dans son alignement des joueurs américains qui vivent à distance (en 2014, Chuck Cantone, americain d'origine, habitait Montréal) en David Ferraro et Kevin Quinlan. C'est une excellente nouvelle et bravo à toute l'organisation. Pour que ces joueurs optent pour Montréal plutôt qu'une ville anglaise en dit long sur le travail accompli depuis les débuts du Royal. Gageons que l'ambiance au stade et l'amour des partisans auraient joué dans les décisions de ses deux joueurs.

Petit portrait de ces deux joueurs

Ferraro est un joueur typique d'ultimate. Il est élancé, rapide, a de bons lancers et peut jouer partout. Il saura aider l'équipe peu importe la position où Guylaine Girard l'utilisera. En défensive, il pourra couvrir les meilleurs joueurs adverses et en offensive, il pourra enfin être une menace longue aux côtés de Kevin Groulx. 

Quinlan est pour sa part un premier cutter capable de décocher de belles longues passes précises. Bien qu'il soit de taille moyenne pour un joueur à sa position, les joueurs adverses ne sont pas en mesure de lui enlever l'intérieur. Il faut comprendre qu'un premier cutter a la responsabilité de faire progresser le jeu, et plus vous êtes grand/rapide/efficace dans vos changements de direction, tout comme notre nouveau capitaine Yoland Cabot, plus l'adversaire est incapable de vous ralentir. Ceci étant dit, Quinlan sera un atout pour le Royal et j'espère que la foule appréciera ce joueur de bon calibre. 

Le virage jeunesse se poursuit

Le Royal se rajeunie encore une fois et c'est pour le mieux. Ces jeunes devront par contre rapidement s'intégrer à la discipline nécessaire pour remporter des matchs, car les arbitres les auront à l'œil. Avec l'arrivée de tous ses jeunes, l'athlétisme sera au rendez-vous et le spectacle devrait être relevé, espérons simplement que la discipline sera un mot d'ordre véhiculé par les vétérans. 

Pour 2016, nous avons le droit de rêver à une autre participation aux séries éliminatoires. Le calendrier avantagera le Royal ... Les espoirs de séries sont donc viables.

Le Breeze de Washington



Nouveaux joueurs marquants : Chuck Cantone (Royal 2014), Brett Matzuka, Bob Lui, Jonathan Helton, Nate Castine, Allan Kollick, Matthew McDonnell, Tyler Monroe, David Cranston, Nicky Spiva, Jeff Wodatch, Markham Shofner
Départs marquants : l'équipe 2015!
Rendement 2015 : 4ème dans l'Est, fiche de 7-7, absent des séries
Prévision 2016 : 12-2, 2ème de l'Est
Impact du calendrier : avec deux matchs à la maison contre Toronto, Washington peut espérer prendre le contrôle de la division et ce dès son premier match 2016.

Les années passent mais ne se ressemble pas pour le Breeze. L'équipe qui a fait les séries en 2014 grâce à Tyler Degirolamo et sa gang s'est complètement transformée en 2016 avec l'arrivée de plusieurs joueurs qui jouaient dans la MLU (l'autre ligue professionnelle), de petits nouveaux dans le monde professionnel, d'un ancien joueur du Royal, le retour de Brett Matzuka (Breeze 2014) et la signature de deux autres joueurs du Wildfire de Chicago, Bob Lui et Tod (Goose) Helton. 

C'est d'ailleurs ces trois dernières acquisitions qui retiennent mon attention. 

Matzuka est probablement l'un des meilleurs lanceurs de l'AUDL, mais son manque de puissance ou plutôt son jeu intelligent non reconnu ne font pas de lui encore le joueur le mieux apprécié. Pour ma part, ce joueur voit tout sur le terrain, et il est capable de tout lancer. Impossible de le freiner (il est également rapide avec ses jambes), il faut simplement le diriger. 

Bob Lui est peut être la "faiblesse" parmi ses trois joueurs d'excellences. En tant qu'handler principal, je le compare facilement avec Tim Tsang (joueur des Riptide 2015 et Royal 2014) concernant sa mobilité sur le terrain, mais contrairement à Tim, il est incapable de se démarquer vers le fond et il a tendance à se mettre trop de pression sur les épaules. Ses hammers sont vraiment moins efficaces que Matzuka, mais son "immaturité" fait en sorte qu'il s'en sert plus souvent. Ceci étant dit, c'est un joueur confiant qui sera entouré de joueurs de talents, et Bob Lui est le joueur capable de placer un disque peu importe ou sur un terrain.

Jonathan (Goose) Helton est la plus grosse acquisition du Breeze. Je ne connais pas un joueur qui s'entraîne autant que lui (je ne parle pas d'ici tous les vidéos qu'il publie) et qui utilise son talent physique afin de se démarquer. Son impulsion, sa vitesse et son intelligence sur le terrain feront de lui l'un des joueurs les plus dominants dans l'Est.

Avec tous ces nouveaux joueurs, l'entraîneur Alex Ghesquiere aura du pain sur la planche. Lui qui est réputé pour être un grand entraineur devra trouver un moyen d'enfin rivaliser contre Toronto, une équipe qui a pour habitude de détruire Washington lors de ses affrontements comme le prouve la fiche de Toronto en 2015 (+32) en seulement 2 affrontements. 

Outlaws d'Ottawa



Nouveaux joueurs marquants :
Départs marquants :
Rendement 2015 : 5ème de l'Est, fiche de 7-7, absent des séries
Prévision 2016 : 4-10, 5ème de l'Est
Impact du calendrier :

Ottawa est l'équipe énigmatique de la division Est. Cette équipe est capable du meilleur comme du pire. En 2015, ils ont joué 3 très bons matchs contre Montréal, probablement à cause de la rivalité entre ces 2 villes. Par contre, ils n'ont jamais été en mesure d'hausser leur jeu d'un cran lorsqu'ils devaient affronter une autre équipe de la division Est. 

D'ailleurs, un match déterminant de leur saison fut leur affrontement contre Washington à la maison, et malgré que Washington présentait son équipe B, Ottawa fut incapable de remporter le match afin de se donner une chance pour les séries. Contre New York, après que ceux-ci aient perdu la veille contre Montréal et malgré une avance de trois points à la mi-temps, NY a marqué les 7 premiers points de la deuxième demie, mettant fin aux espoirs des Outlaws de remporter un match.

Un autre problème de 2015 fut le grand nombre d'absent lors des matchs extérieurs. Avec maintenant plus de matchs loin de la maison qui demanderont plus d'implication qu'en 2015 (2 matchs avaient été joués à Montréal lors de tournoi Ontario/Québec), il sera important si les Outlaws souhaitent participer aux séries que le nouvel entraineur puisse compter sur tous ces joueurs de talent.

En 2016, Ottawa devra tout faire pour remporter des matchs contre NY et élever son jeu d'un cran, sinon, ils demeureront la bête noir de Montréal incapable de mettre le même effort dans d'autres situations.

Phoenix de Philadelphie



Nouveaux joueurs marquants :
Départs marquants :
Rendement 2015 : 6eme dans l'Est, fiche de 1-13, deux seules victoires en deux ans contre Rochester
Prévision 2016 : 0-14, dernier de l'Est
Impact du calendrier :

Les saisons se suivent et se ressemblent pour le Phoenix. Comme l'an dernier, ils seront incapables de remporter un match sur la route. Déjà là, on peut leur mettre 7 défaites. En l'absence de Rochester, je suis persuadé qu'ils feront tout pour jouer un mauvais tour au Royal ou encore à Ottawa, deux équipes qu'ils croisent pouvoir vaincre. 

Il faut savoir que Philadelphie a un avantage lorsqu'il joue a la maison contre les équipes canadiennes. Non seulement ces dernières doivent parcourir beaucoup de kilomètres avant le match (ce qui est normal), mais surtout, leur terrain est naturel. Au Canada, nos premières pratiques extérieurs sur gazon naturel sont à la mi-mai, bien après le début de saison. Le naturel implique moins d'impulsion, plus d'effort pour courir et surtout moins de vitesse. Ajouter à ça la fatigue d'un match la veille, et Philadelphie pourrait surprendre.

À noter, ils feront tout pour aller chercher cette victoire, même lancers des longues passes sans arrêt. Si leur joueur de 6'8" est toujours là, ce n'est pas une mauvaise idée!

Prévision 2016

1. Toronto 12-2
2. Washington 12-2
3. NY 9-5
4. Montréal 5-9
5. Ottawa 4-10
6. Philadelphie 0-14

Les séries pour le Royal?

Bien que des victoires contre Toronto et Washington et des défaites contre Philadelphie soient possibles, l'Empire, le Royal et Ottawa subiront 6 défaites et obtiendront 3 victoires s'ils les affrontent trois fois chaque. Afin de faire les séries, ils se battront à trois pour la dernière place. Je ne pense pas Ottawa en mesure de répéter leurs exploits de 2015 avec 3 victoires contre le Royal. Le Royal est meilleur qu'en 2015 et Ottawa ne me donne pas l'impression de s'être autant améliorer. Une fiche de 2-1 du Royal face à Ottawa est pressenti, car renverser la vapeur complètement serait incroyable pour le Royal (de 0-3 à 3-0)! Donc, les affrontements entre Royal et Empire dicteront qui terminera 3e.

Mon cœur me dit Montréal 3ème, mais ma tête me pousse à prédire New York.
Vos prédictions?

lundi 15 février 2016

La sortie du calendrier

Et voilà, il est sorti. Le calendrier se retrouve maintenant en ligne sur le site de l'AUDL : 
http://theaudl.com/schedule/2016

Suite à la dernière chronique du calendrier, je vous présente maintenant l'analyse de ce dernier pour notre Royal avec comme prémisse : le calendrier avantage-t-il le Royal pour une participation en série.

Commentaires généraux face au calendrier

Le calendrier maintenant sorti, c'est le temps des spéculations. Avec seulement deux matchs contre NY, le Royal devra sortir gagnant s'il espère faire les séries. Pour y arriver, cela ne signifie pas nécessairement deux victoires, mais bien de s'assurer de remporter le différentiel de points dans l'éventualité d'une égalité, tout comme en 2015 où le Royal avait perdu 22-20 à NY mais remporter son match 21-18 à la maison. Le Royal, en cas d'égalité avec NY en fin d'année, passerait devant (fiche de plus 1).

Avec une fin de saison contre Ottawa (2 fois), Toronto et Philadelphie, gageons que la participation aux séries sera "déjà connu" dès le 29 mai, ce qui pourrait être une longue fin de saison pour le Royal avec seulement 2 matchs en juin.

Le match d'ouverture sera contre l'équipe qui a le plus de stars, le Breeze de Washington, ce qui est excellent pour les fans. Gageons que ce rendez-vous sera spectaculaire le dimanche 1er mai à 13 heure... Et il fera beau en prime!

Semaine 3 de l'AUDL : premiers matchs du Royal


Le Royal sera à Philadelphie et New York pour son début de saison. Ce sera également le match d'ouverture à Philadelphie, une équipe dont nous ne connaissons toujours pas la composition. 

Il faut savoir que Philadelphie a un avantage lorsqu'il joue a la maison contre les équipes canadiennes. Non seulement ces dernières doivent parcourir beaucoup de kilomètres avant le match (ce qui est normal), mais surtout, leur terrain est naturel. Au Canada, nos premières pratiques extérieurs sur gazon naturel sont à la mi-mai, bien après le début de saison. Le naturel implique moins d'impulsion, plus d'effort pour courir et surtout moins de vitesse. Ajouter à ça une température beaucoup plus chaude qu'au Québec, et Philadelphie pourrait surprendre.

Par la suite, on se dirige vers New York pour un deuxième match en deux jours, ce qui ne sera pas facile. Ce match, en théorie, sera disponible sur internet via ultiworld.com ce qui nous permettra de connaitre la nouvelle identité de notre équipe avant le premier match à domicile, un gros plus dans le monde des équipes professionnelles d'aujourd'hui.

En étant réaliste, le Royal reviendra avec une fiche de 1-1 pour son match d'ouverture.

Les matchs à domicile dont nous avons l'avantage 

Les matchs contre Washington et NY à domicile (1er et 15 mai respectivement) se joueront les dimanches alors que les deux fois, l'équipe visiteuse jouera un match la veille à Toronto. Ceci nous donne un avantage. D'ailleurs, Washington tentera probablement de vaincre Toronto dès les débuts afin de prouver leur suprématie. S'ils mettent trop d'effort, ils risquent d'arriver fatigués et non concentrés contre notre équipe. Le revers de la médaille est que la majorité de ces joueurs seront très excités, tout comme nos joueurs, de jouer devant la foule la plus bruyante et la plus partisane de l'AUDL puisque ce sera notre match d'ouverture. Matzuka et Helton nous réserveront des surprises!

Le 15 mai, New York mettra tous ses efforts pour vaincre le Royal le dimanche et jouer plus méticuleusement contre Toronto le samedi. Par contre, New York n'a jamais dominé Montréal en sol québécois au cours de la saison régulière depuis l'existence du Royal, et donc ce sera un très gros match, probablement celui pour la troisième place... À ne pas manquer évidemment!

Les matchs suicides contre Ottawa




L'an dernier, Ottawa a assurément été l'équipe la plus frustrante pour les partisans de Montréal. En 2016, le tout risque de se reproduire, puisque bien qu'Ottawa a une chance de faire les séries (ce que je doute profondément), leur niveau d'intensité est à son apogée contre le Royal.

Comme premier rendez-vous entre ses jeunes rivaux, on assistera à une classique du vendredi soir à 19:30. Avec le traffic montréalais, la semaine qui se termine et la distance qui sépare ses 2 villes, oui Montréal arrivera à Ottawa à l'heure, mais la question est plus combien de temps à l'avance. Gageons que cette partie n'offrira pas le meilleur début de match de la saison.

En 2016, on affrontera encore 3 fois Ottawa. Suite à une performance de 0-3 en 2015, il serait surprenant de voir le Royal renverser la vapeur complètement. Une fiche de 2-1 serait très acceptable pour demeurer dans la course aux séries. Contrairement à 2015, si le Royal ne sort pas de ses affrontements contre Ottawa avec une fiche positive, ce sera adieu les séries.

Quels sont les matchs à ne pas manquer au stade?




Avec un début de saison contre des rivaux d'exceptions et des équipes pressenties pour faire les séries, les 4 premiers matchs du Royal sont un must pour les rendez-vous remplis d'émotions. Washington, New York, Toronto et Washington, voici de bons affrontements. 

De plus, avec les canadiens de Montréal qui ne feront pas les séries (si la tendance se maintient), les Alouettes qui n'auront pas débuté leur saison et l'impact qui jouera au magnifique stade "intérieur" olympique, toutes les raisons sont bonnes pour aller encourager le Royal tôt en saison. 

Et puisque ces 4 matchs sont à ne pas manquer, pourquoi ne pas profiter de billets de saison afin de se dorer au soleil pour les 3 derniers affrontements et avoir la chance de voir la relève du Royal à l'œuvre dans l'éventualité que la saison est déjà jouée à ce moment. 

Billets de saison en vente ici : http://royalultimate.com/billets-de-matchs/

Le calendrier avantage-t-il le Royal?

Pour conclure, je dirais que le calendrier est neutre pour le Royal. Les matchs contre Washington et New York les dimanches au stade sont de très bonnes nouvelles, mais un match le vendredi soir à Ottawa suivi d'un match le lendemain contre Toronto à la maison, en plus du premier match qui sera à Philadelphie suivi du match le plus important de 2016 à New York me laisse perplexe sur la question le Royal profite -t-il d'un bon calendrier.

Pour le reste, ce sera aux joueurs et aux entraineurs de prouver ce que leur équipe à de le ventre, et à nous les partisans d'aller les encourager.

Prochain texte : analyse de l'Est de l'AUDL dès la sortie des joueurs du Royal.

samedi 13 février 2016

Le calendrier de l'AUDL



Dernièrement, nous avons appris via le Royal que le calendrier 2016 de l'AUDL sortira ce lundi, 16 février. Ce calendrier aura un impact non négligeable sur les probabilités de voir nos joueurs faire un autre bout de chemin dans les séries en 2016. Avant de vous faire un topo sur les équipes de l'Est de l'AUDL qui sortira lorsque tous les joueurs du Royal seront confirmés, voici un descriptif des enjeux que révélera le calendrier 2016 pour l'Est!


Construire un calendrier professionnel

Le travail en amont de la sortie du calendrier est colossal. Les éléments à prendre en compte sont incalculables et ce pour toute ligue professionnelle. Parfois, c'est plus facile dans un cas que dans l'autre, mais il reste que les mêmes critères s'appliquent pour toutes les ligues. Ils sont:

A- Équité : dans la NFL, plus vous aurez une fiche perdante a l'année X, plus vous aurez des adversaires plus facile (selon leur fiche) l'année suivante en moyenne; 

B- Coût des déplacements : autant en temps qu'en argent. Pensez au voyage dans l'ouest du canadien qui est toujours jumelé a plusieurs affrontements;

C- Spectacle : au baseball, il n'y a rien de plus intéressant qu'après 161 matchs, le dernier affrontement devient d'un enjeu crucial car dès le début de la saison, les équipes finalistes sont pressenties; ou encore pensez au Royal qui souhaite recevoir Toronto a la maison pour l'ouverture du calendrier dans les deux dernières saisons;

D- Disponibilité des terrains : pensez au Madison Square Garden ou au TD Bank Scotia qui partage leur aréna entre basket ball et hockey;

E- Les événements : la fin de semaine du Superbowl où le canadien affronte 2 équipes dans l'après midi. 

Ces critères sont généraux et englobent bien les défis que proposent la création d'un calendrier. Étant donné qu'il est impossible pour moi de connaitre les disponibilités et les événements de chacune des équipes de l'Est, je me concentrerais sur les points A et B.

Un bon calendrier 2016 : les affrontements

Dans l'Est, on retrouve le même problème qu'en 2014, soit 6 équipes seulement pour 14 affrontements (en théorie). Ceci mène donc à plusieurs possibilités, car si on avait 8 équipes, il n'y aurait pas beaucoup de questions sur l'équité: chaque équipes s'affronteraient 2 fois, une à la maison, l'autre sur la route. Avec 6 équipes, il est important de garder cette équité et d'éviter à tout prix les erreurs du passé : en 2014, le Royal affrontait 4 fois Toronto et 2 fois seulement Washington!

En théorie, les équipes devraient s'affronter 3 fois chacune a l'exception d'une seule équipe qui sera affrontée à deux reprises seulement. Pour les maths, voici le calcul simple : on enlève votre équipe, et donc 5 adversaires demeurent. 4(équipes)*3(matchs) + 1*2=14 matchs!

Pour conserver le premier critère d'équité, il est important de prédire quels seront les matchs avec enjeu dans la saison 2016. Ce qu'on sait, c'est que Toronto et Washington, avec leurs nombreuses acquisitions, risquent de terminer 1er et 2ème au classement et que Philadelphie terminera 6eme, eux qui n'ont aucune victoire en 2 ans contre leurs rivaux 2016! Donc, les prétendants pour la 3ème place donnant accès aux séries sont Montréal, New York et Ottawa. Ces trois équipes doivent donc s'affronter 3 fois chaque pour ainsi qu'il y ait un enjeu a chaque affrontement sur le classement final (donc Philadelphie, Toronto et Washington s'affrontent 3 fois).

Reste à savoir qui affrontera 2 fois seulement Philadelphie parmi ses trois équipes. Regardons le critère B, les coûts.

NY affrontera 3 fois Philadelphie et Washington, c'est certain car leur proximité sauvera beaucoup d'argent. Donc 2 fois Toronto.

Entre Montréal et Ottawa, la sélection est plus difficile. Selon l'année 2015, si j'étais la ligue, je récompenserais Montréal qui a terminé 3ème avec 2 matchs contre Washington et donc je tenterai de donner un bon spectacle au classement pour la troisième place entre Montréal et NY. 

Pour Ottawa, malheureusement, il affronterait 2 fois seulement Philly, mettant beaucoup de pression sur leurs matchs contre rivaux, car un match de moins contre Philadelphie = une victoire de moins!

Un bon calendrier 2016 : les transports

Suite à l'établissement des adversaires, un problème s'impose : 3 matchs égalent donc un problème au niveau de l'équité. Rappelons qu'un match à la maison implique du repos additionnel, que ce soit par le fait qu'il y ait moins de transport ou encore le fait qu'on a rarement deux matchs dans la même fin de semaine lorsqu'on reçoit.

Afin de diminuer les coûts de transport, je crois que Montréal et Ottawa recevront 2 fois NY a la maison, ce qui donnera un avantage certain à notre équipe! Bref, selon les critères plus la situation géographique et au classement dans l'Est de l'AUDL, le Royal devrait sortir grand gagnant de ce calendrier... Reste a connaitre le vrai.

L'énervement du calendrier

La sortie du calendrier d'une ligue professionnelle fait toujours partie des moments excitant dans le sport. En tant que partisans, on peut dès lors choisir le match qu'on assistera ou encore regarder s'il y a un match le jour où vous serez dans la métropole. Pour un joueur, il connaît maintenant les fins de semaine où il sera en repos et où il sera en voyage. Pour les entraineurs, c'est le dernier morceau de casse-tête afin de planifier la saison : pratiques, moment de performer, segment facile/difficile, match de grande importance (ou de 4 points dans le jargon hockey).  

Toutes les raisons sont bonnes pour avoir hâte a la sortie ce lundi, et je souhaite de tout cœur voir notre Royal une fois de plus en série!